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Interpellation

Bureau du Dialogue national : Un révérend réclame l’inclusion des membres de l’Alliance Chrétienne

Bureau du Dialogue national : Un révérend réclame l’inclusion des membres de l’Alliance Chrétienne
Bureau du Dialogue national : Un révérend réclame l’inclusion des membres de l’Alliance Chrétienne © 2024 D.R./Info241

L’annonce vendredi des 28 personnalités composant lu bureau du Dialogue national inclusif d’avril continue de susciter des réactions. Et pour cause, l’Église de l’alliance chrétienne et missionnaire du Gabon (EACMG) n’y figure pas. Un choix que dénonce le révérend Clément Leyinda, membre de cette église, dans une lettre ouverte adressée samedi au président de la transition pour parvenir à l’inclusion des ces religieux dont le fort engagement pour le Gabon n’est plus à démontrer.

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Une église historique du Gabon ne figure aucunement dans la composition des membres du bureau du Dialogue national inclusif qui devra dessiner les grandes lignes de l’avenir du pays du 2 au 30 avril : l’Alliance chrétienne et missionnaire du Gabon. Une situation cocasse que fait remarquer le révérend Clément Leyinda dans sa lettre ouverte parvenue hier à la rédaction d’Info241. L’auteur qui en appelle à l’inclusion des membres de l’EACMG, en livre les raisons.

Le révérend Clément Leyinda

Tout d’abord, elle figure parmi les plus anciennes du pays. « L’année 1933 marque les débuts de l’Eglise évangélique du Sud-Gabon qui deviendra plus tard : l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon. L’E.A.C.M.G », rappelle le révérend Clément Leyinda. Avant de marteler que « L’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon n’est ni une église éveillée, ni une église de réveil, ni une église charismatique, ni une église pentecôtiste contrairement à une idée faussement répandue ».

De plus, les œuvres sociales de l’Alliance et son engagement pour le Gabon sont sans conteste : « des structures sanitaires dont le célèbre Hôpital de Bongolo (HBAC) avec 40.000 consultations/an avant covid-19, une Ecole normale des instituteurs, cofondateur de l’Institut supérieur chrétien d’agronomie, 301 serviteurs de Dieu toute catégorie confondue, 37.512 membres par culte dominical, 546 structures cultuelles, une faculté de théologie formant au niveau de la licence en théologie, 166 Ecoles pré-primaires, 16 (avec classes annexées), 38 écoles primaires, un collège, huit Lycées, 11.903 apprenants, un avion médicalisé, une agence de transport, etc ».

Fort de ce rappel élogieux, « la place et le rôle de l’Alliance Chrétienne dans la sphère publique de notre pays n’est plus à démontrer », soutient-il. D’où son appel au président de la transition Brice Oligui Nguema « aux fins d’autoriser la révision, de la composition du Bureau du Dialogue National Inclusif en y insérant des représentants de l’Alliance Chrétienne ». Pour ce responsable de l’Alliance chrétienne « l’inclusivité est un concept qui vise à favoriser et à promouvoir l’acceptation et l’intégration de toutes les personnes, indépendamment de leurs différences ou de leur appartenance à des groupes minoritaires », conclut-il.

Voici l’intégralité de cette lettre ouverte :

A la très haute attention

De Son Excellence, Brice Clotaire Oligui Nguéma, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat.

Le communiqué n°056 portant composition du Bureau du Dialogue National Inclusif me semble-t-il, révèle à suffisance le peu d’attention qui est accordée à l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionaire du Gabon (EACMG). Qu’il me soit donc permis, Excellence, à travers cette brève adresse, de rappeler à la mémoire collective quelques informations concernant cette Eglise.

L’année 1933 marque les débuts de l’Eglise évangélique du Sud-Gabon qui deviendra plus tard : l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon. L’E.A.C.M.G. L’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon n’est ni une église éveillée, ni une église de réveil, ni une église charismatique, ni une église pentecôtiste contrairement à une idée faussement répandue.

La présence de l’Alliance Chrétienne dans la sphère publique à travers ses œuvres sociales est évidente : des Structures sanitaires dont le célèbre Hôpital de Bongolo (HBAC) avec 40.000 consultations/an avant covid-19, Une Ecole Normale des Instituteurs, cofondateur de l’Institut Supérieur Chrétien d’Agronomie, 301 serviteurs de Dieu toute catégorie confondue, 37.512 membres par culte dominical, 546 structures cultuelles, une faculté de théologie formant au niveau de la Licence en théologie, 166 Ecoles pré-primaires, 16 (avec classes annexées), 38 Ecoles primaires, un Collège, huit Lycées, 11.903 apprenants, un avion médicalisé, une agence de transport, etc.

Au regard de ce qui précède, la place et le rôle de l’Alliance Chrétienne dans la sphère publique de notre pays n’est plus à démontrer. C’est pour cette raison que, je me suis permis très respectueusement d’appeler votre très haute et bienveillante attention aux fins d’autoriser la révision, de la composition du Bureau du Dialogue National Inclusif en y insérant des représentants de l’Alliance Chrétienne, car
l’inclusivité est un concept qui vise à favoriser et à promouvoir l’acceptation et l’intégration de toutes les personnes, indépendamment de leurs différences ou de leur appartenance à des groupes minoritaires. Dans cette perspective, le Dialogue National Inclusif implique de créer un environnement où chacun se sent respecté, valorisé et inclus, sans discrimination ni exclusion.

Révérend Clément LEYINDA
Pasteur de l’Alliance Chrétienne et Missionaire du Gabon

@info241.com
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