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Retour musical polémique pour Créol et son « 37,2°C » : entre provocation et liberté artistique

Retour musical polémique pour Créol et son « 37,2°C » : entre provocation et liberté artistique
Retour musical polémique pour Créol et son « 37,2°C » : entre provocation et liberté artistique © 2024 D.R./Info241

La toile gabonaise est en ébullition depuis quatre jours, et pour cause, la chanteuse Créol annonce son grand retour avec un album prévu pour avril. Pour faire languir ses fans, elle a offert dimanche en prélude la preview vidéo de la chanson « 37,2°C », qui signe son grand retour chez son ancien producteur, Edgard Yonkeu de Direct Prod. Un titre qui suscite depuis de vives polémiques.

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Pour un retour en trombe, c’est un retour réussi pour Creol chez Direct Prod. Et quoi de mieux que « 37,2°C » pour mettre le feu aux poudres. Une chanson qui a vite fait de susciter une vague de réactions contrastées au sein du public et des internautes. Avec des paroles jugées provocatrices et controversées, cette nouvelle création artistique a immédiatement déclenché des débats sur les réseaux sociaux et dans la société gabonaise.

Un retour polémique

Publiée sur Youtube le 18 février, la chanson a rapidement attiré l’attention, mais pas nécessairement de la manière dont l’artiste l’avait prévu. Les paroles de la chanson ont été critiquées pour leur contenu explicite, évoquant des thèmes tels que la sexualité, la séduction et les relations intimes. « La folie commence quand tu mets le beat, boy. Dans tes yeux, je vois que je te tue, boy. À l’instant, n’y a rien de négatif.
Grâce à toi, je fais mes nuits sans sédatif, boy
 », chante-t-elle.

La preview vidéo de la chanson polémique

Ces paroles ont été interprétées par certains comme faisant l’apologie de la prostitution et violant les normes sociales en matière de décence et de moralité. Les réactions des internautes ont été vives, avec de nombreux commentaires désapprobateurs exprimant leur mécontentement face au contenu de la chanson. Certains ont souligné que ce type de musique contribue à une culture de l’hypersexualisation et à une banalisation de la prostitution, surtout parmi les jeunes auditeurs.

Des avis partagés

Des voix critiques se sont également élevées pour déplorer le manque de responsabilité sociale de l’artiste et pour exprimer leur inquiétude quant à l’impact potentiel de telles chansons sur la jeunesse gabonaise. Alors que le pays fait face à des défis sociaux importants, certains estiment que la promotion de messages qui banalisent la sexualité et la prostitution ne fait qu’aggraver ces problèmes.

Pourtant, malgré ces critiques, Creol a également reçu le soutien de certains fans et défenseurs, qui ont souligné sa liberté artistique et son droit à s’exprimer à travers sa musique. Certains ont même défendu les paroles de la chanson comme une forme d’expression artistique légitime, relevant du domaine de la créativité et de la liberté d’expression.

Quoi qu’il en soit, cette controverse met en lumière les tensions entre la liberté artistique et la responsabilité sociale, ainsi que les normes culturelles et morales en évolution au Gabon. Alors que la société continue de débattre du rôle de la musique et de la culture dans la construction des valeurs et des comportements, il est clair que des questions importantes restent à explorer et à résoudre dans ce domaine.

@info241.com
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