Crise au PDG : Ali Bongo jette l’éponge et accepte sa destitution de la tête du parti !
C’est l’indiscrétion glanée par Info241 à l’issue de la réunion de crise qui s’est tenue ce jeudi à Libreville sur l’avenir du Parti démocratique gabonais (PDG), renversé le 30 août dernier. Après avoir reçu une délégation de hauts responsables de son parti à son domicile, Ali Bongo aurait accepté sa mise à l’écart des affaires courantes et sa destitution de la direction de l’ex-parti présidentiel. Cette perspective ouvre la voie à un renouveau des instances de ce parti fondé le 12 mars 1968 par Omar Bongo.
Le prochain congrès du PDG prévu le 12 mars prochain promet un renouveau intégral de cette formation politique qui a dominé la vie politique du Gabon pendant 56 ans. Dans cette optique, le président quasi-sortant du PDG Ali Bongo, a rencontré ce jeudi les cadres de son parti pour discuter des mesures à prendre suite à son incapacité à diriger le parti depuis le coup d’État du 30 août dernier.
Une vue de la séance de travail entre l’ex président du PDG et les cadres de sa formation
Il ressort de cette réunion qu’Ali Bongo ait accepté son éviction totale du PDG. L’ex-parti unique tiendra bel et bien son congrès ce mois. Celui-ci devrait ouvrir la voie à la désignation de nouveaux dirigeants de cette formation politique. Au lieu de maintenir l’actuel bureau intérimaire, il est prévu la mise en place d’une structure ad hoc de direction plus consensuelle. Cette dernière devra jouer un rôle crucial dans les discussions du futur Dialogue national inclusif prévu pour le mois prochain.
Il semble donc que la page Bongo se tourne également au sein de sa propre formation politique. L’ancien président du Gabon renversé par le CTRI, absent depuis 6 mois de la vie du parti, a accepté sa mise en retraite forcée. Une demande soutenue par plusieurs hauts cadres, dont l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nzé. Les jours à venir devraient nous éclairer sur la nouvelle dynamique impulsée au sein du plus ancien parti du Gabon, qui cherche à se renouveler après avoir été évincé du pouvoir par l’armée.
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