Messir N’nah Ndong défie Mike Jocktane aux législatives dans la circonscription de son choix !
Décidemment le récent passage du candidat à la présidentielle Mike Jocktane à Paris continue d’irriter la diaspora. En cause, l’agression samedi par un gorille de l’opposant contre une militante de l’opposition gabonaise lors d’une causerie de pré-campagne à Neuilly-sur-Seine. Une colère qui s’est notamment exprimée ce lundi soir dans un direct spécial de l’activiste de la diaspora gabonaise en France : Messir N’nah Ndong. Celui-ci a mis au défi l’évêque-candidat de se présenter aux législatives contre lui. Convaincu qu’il fera pschitt à la présidentielle.
Rien ne va plus entre l’activiste Messir-Wilfried N’nah Ndong et le candidat déclaré à la présidentielle d’aout 2023 Mike Jocktane. Rebondissant sur plusieurs propos tenus par le leader de Gabon Nouveau à l’encontre de la diaspora, Messir N’nah Ndong a affirmé que les chances de cet opposant était nulle à cette présidentielle. D’où le défi qu’il le lance de disputer une circonscription face à lui dans le Moyen-Ogooué dont tous deux sont originaires.
Un extrait du direct diffusé hier soir
« Ah Mike Jocktane, nous sommes en période d’élection. Les élections tu n’auras rien ! », a-t-il précisé l’activiste hier dans un direct diffusé sur la chaine Youtube Kobolo News, à propos de la future présidentielle où Mike Jocktane serait donnée grand perdant avant même le début de la campagne. « On sait que tu vas perdre et tu vas perdre de très loin », a prédit en colère Messir N’nah Ndong. Avant de lui promettre une seconde déroute électorale aux législatives à venir s’il se présentait face à lui.
« Après les élections, il y a une campagne pour les législatives. Je te lance un defi devant les Gabonais. Présentes-toi à une circonscription au Gabon. Tu choisis une circonscription, moi je me présente là-bas et je vais te battre », a lancé Messir N’nah Ndong à Mike Jocktane. « Tu es 100% de Lambaréné, moi je suis 100% de Lambaréné. On se présente à Lambaréné, même dans ton village, je vais te battre », a indiqué visiblement très remonté l’activiste.
Une animosité dont se serait bien passée le candidat à la présidentielle qui tentait pourtant samedi à Paris, de séduire la diaspora gabonaise de France. Une expédition qui tourne au vinaigre pour l’évêque-candidat qui a plutôt provoqué l’effet inverse auprès des activistes gabonais très actifs contre le pouvoir de Libreville. Une expédition périlleuse pour l’opposant face à cet électorat frondeur qui sera lui aussi appelé à déterminer qui sera le prochain président du Gabon en août prochain.
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