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Port-Gentil : Le centre multisectoriel de N’tchengue attend toujours d’avoir une route praticable

Port-Gentil : Le centre multisectoriel de N’tchengue attend toujours d’avoir une route praticable
Port-Gentil : Le centre multisectoriel de N’tchengue attend toujours d’avoir une route praticable © 2023 D.R./Info241

Financé pour 342 milliards par la banque chinoise Eximbank of China, et à 17 milliards par l’État gabonais, la route Port-Gentil-Omboué réceptionnée mais inachevée menant au Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de N’tchengue (CMFEPN) est dans un piteux état. Et pour cause, cinq kilomètres manquent à l’appel.

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Le réseau routier du Gabon est en piteux état. Le constat est le même sur la route qui relie la ville de Port-Gentil à celle d’Omboué, dans la province de l’Ogooué-Maritime. Celle-ci se trouve actuellement dans un état de dégradation très avancé. Elle est quasiment coupée par les bourbiers ayant contraint les automobilistes et autres commerçants grossistes, à déserter ce tronçon pourtant vital pour le ravitaillement en denrées alimentaires (manioc, bananes et agrumes) d’une partie de la capitale économique.

Les pluies de ces derniers jours n’arrangent pas les choses. Et le CMFEPN paye les frais de cet abandon. Réalisé par la société Avic International, le centre multisectoriel de N’tchengue qui abrite les spécialités en génie mécanique, génie électronique, ingénierie de soudage, froid, climatisation connaît bien des problèmes. Le tronçon routier qui conduit vers ledit établissement ressemble à une piste d’éléphants. « C’est juste 5 km qui manquent pour finir cette route qui devrait faire la fierté de cette école. Le CTRI devrait interpeller les entreprises en charge de la construction de cette route. Celle-ci est pénible d’accès, surtout en période de pluies. C’est une honte de voir ça quand on sait que des milliards ont été injectés là », dénonce un riverain du quartier Sogares Rodrigue Moussavou.

Ce tronçon est à l’origine d’une série de nids-de-poule. Une situation qui implique une attention particulière des automobilistes lorsqu’ils y circulent. Et ce, au risque d’user davantage leurs véhicules ou de commettre un accident de la voie en voulant éviter les obstacles de la route. Dans cette partie de Port-Gentil, les populations n’ont jamais eu le souvenir d’avoir vu le bitume recouvrir l’axe menant à ce très grand centre de formation.

« Ça n’a jamais été bitumé depuis qu’ils ont lancé le projet de construction de cette route. Tout le temps on patoge dans la boue en saison pluvieuse. Les serpents et les varans sont nos voisins les plus proches. Le gouvernement a investi assez d’argent ici, il faut qu’il regarde ce dossier de plus près », suggère Ludovic Ntountoume.

En réalité, la réalisation des cinq kilomètres restants devant conclure le magnifique projet, réalisé par l’entreprise asiatique China Road and Bridge Corporation cause problème. Ce linéaire en effet était censé revenir dans son financement à l’État gabonais. Après 2014, date à laquelle l’ancien président déchu Ali Bongo avait lancé les travaux, à ce jour cette route nationale n’a pas connu un franc succès.

Financé par la banque mondiale asiatique Eximbank of China à hauteur de 342 milliards de nos francs et par l’État gabonais pour 17 milliards de FCFA, d’aucuns se demandent bien où se situe le problème quand à la finition de ce tronçon. Les automobilistes sont obligés de ralentir bien en deçà de la limite de vitesse maximale permise à l’approche de ces cavités. La recette pour ne pas avoir de nids-de-poule n’est pas un mystère. « Il faut finir et ensuite entretenir nos chaussées mieux que ce que l’on fait maintenant », a résumé Mathias koumba.

@info241.com
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