Espace aérien

Accusé de viol de son espace aérien, Malabo séquestre un hélicoptère français suspect

 Accusé de viol de son espace aérien, Malabo séquestre un hélicoptère français suspect
Accusé de viol de son espace aérien, Malabo séquestre un hélicoptère français suspect © 2021 D.R./Info241

Rien ne va plus entre Paris et Malabo. Le chef d’état-major de l’armée de l’air de Guinée équatoriale, le général de division Fausto Abeso Fuma, a indiqué jeudi que l’immatriculation de l’appareil français qui a survolé la ville de Bata, mercredi, « ne correspond pas  » à celui inscrit sur l’autorisation « qu’ils prétendent avoir », accusant Paris d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité du pays.

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Mercredi après-midi, un hélicoptère léger de l’armée française de type Fennec a atterri à Bata, la deuxième ville de Guinée équatoriale. Les autorités décident d’immobiliser l’appareil et les six militaires français à bord sont arrêtés. S’exprimant jeudi à la télévision nationale, Televisión de Guinea Ecuatorial (TVGE), Fuma n’a pas manqué d’afficher son agacement de la situation.

« Ils prétendent avoir une autorisation annuelle pour se poser à Bata, mais après vérifications, l’immatriculation de l’appareil ne correspond pas. Il s’agit d’une infraction grave aux règles de l’aviation. Nous pouvons dire que c’est une atteinte à la sécurité de l’État, car c’est un appareil militaire », a indiqué le haut responsable militaire équato-guinéen. Les six militaires français qui étaient à bord de cet hélicoptère, sont en détention à l’aéroport de Bata.

Répondant aux accusations de Malabo, le colonel Pascal Ianni, porte-parole du chef d’état-major des armées françaises a indiqué que si l’hélicoptère s’est posé à Bata, la capitale économique de la Guinée Equatoriale, c’est simplement parce qu’il est tombé à court de carburant lors d’une mission entre Douala (Cameroun) et Libreville au Gabon.

« Cette information est totalement infondée, puisqu’il s’agissait d’une mission logistique. L’hélicoptère n’est pas armé, les gens qui sont à bord de l’hélicoptère ne sont pas armés. C’était simplement un besoin de refaire le plein de carburant de l’hélicoptère », a souligné le colonel Pascal Ianni. Selon lui, « ce n’est pas la première fois que ça arrive et donc cela ne suscite pas d’inquiétude particulière  » car les forces françaises ont « régulièrement des difficultés avec les autorités de Guinée équatoriale lors des transits logistiques entre Douala et Libreville ».

@info241.com
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