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Crise post-électorale

Dialogue d’Ali Bongo : les délégués décident de tout conserver à l’identique ou presque !

Dialogue d’Ali Bongo : les délégués décident de tout conserver à l’identique ou presque !
La photo de famille de la cérémonie d’ouverture, le 28 mars à Libreville © 2017 D.R./Info241

C’est ce vendredi matin qu’interviendra la cérémonie de clôture du dialogue politique d’Ali Bongo. Débuté depuis près de deux mois, majorité et opposition ont finalement convenu de ne rien changer à ce qui pourtant posait problème. Les mandats électoraux dont ceux présidentiels sont maintenus illimités à souhait, la cour constitutionnelle demeure sous le contrôle de l’exécutif avec désormais le retour aux scrutins à deux tours.

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Alors que la phase citoyenne avait souhaité voir éclore plusieurs reformes, les délégués politiques de la majorité et de l’opposition ont clairement opté pour le statut quo, interrogeant finalement sur la nécessité des assises politiques censées sur le papier, reformer tout ce qui posait problème durant notamment la présidentielle dernière qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Hormis le retour du scrutin à deux tours, rien ou presque ne viendra des assises d’Agondjé au grand dam de ceux qui nourrissaient quelques espoirs de reformes en profondeur. Selon certaines indiscrétions glanées par Info241, le président de la République garderait son pouvoir de nomination pourtant décrié sur la présidence de la Cour constitutionnelle. Le mandat présidentiel est lui maintenu à 7 ans, renouvelable à souhait. Le président de la CENAP ne sera plus nommé mais élu par ses pairs au sein d’une commission électorale bipartite.

Le mandat des sénateurs a été réduit à 5 ans au lieu de 6 actuellement pour s’arrimer à celui des députés. La Cour constitutionnelle conserve la gestion du contentieux présidentiel alors que celui d’autres élections sera désormais confié à un juge administratif. Tout comme la validation du recensement général de la population qui échoit au ministère de tutelle chargé de la Statistique en lieu et place de la Cour constitutionnelle.

Rien de nouveau donc sous le soleil. Ce qui laisse penser une nouvelle fois que les aspirations de reformes des populations ont été foulées au pied par les délégués politiques qui seuls avaient le pouvoir de décision. C’est donc la fin de près d’un mois de travaux où l’opposition modérée aura finalement fait le jeu de la majorité en concédant le maintient en l’état des institutions qui posaient pourtant problème.

@info241.com
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