Vacances parlementaires

Gabon : A peine élus et installés, députés et sénateurs déjà en vacances jusqu’en mars 2026 !

Gabon : A peine élus et installés, députés et sénateurs déjà en vacances jusqu’en mars 2026 !
Gabon : A peine élus et installés, députés et sénateurs déjà en vacances jusqu’en mars 2026 ! © 2025 D.R./Info241

L’Assemblée nationale et le Sénat du Gabon bouclent ce vendredi leur deuxième session ordinaire, dernier jour ouvrable de la troisième semaine du mois. À peine élus de septembre à novembre, à peine installés, députés et sénateurs entament ainsi une période d’intersession qui relance, dans l’opinion comme chez certains acteurs politiques, le procès récurrent d’un Parlement jugé trop vite « en vacances ». Des vacances de 3 mois qui devraient les rapprocher de leurs administrés.

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Cette session aura notamment été marquée par l’élection des nouveaux bureaux des deux Chambres. À l’Assemblée nationale le 17 novembre, Michel Régis Onanga Ndiaye a été porté au perchoir avec son bureau. Au Sénat, Huguette Yvonne Nyana Ekoume-Awori a été élue présidente à un mois d’intervalle ce 17 décembre. Un bureau du sénat qui n’aura eu que 48h de vie avant la pause institutionnelle obligatoire prévue par le calendrier parlementaire.

Sur le fond, les parlementaires quittent Libreville après l’adoption de plusieurs textes en partie laissés par ceux de la transition, au premier rang desquels la loi de finances 2026. La session a aussi acté l’examen d’un projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 0001/PR/2025 du 13 août 2025, relative à une amnistie générale et à la taxe forfaitaire d’habitation (TFH), un dossier qui a cristallisé des tensions et nourri des critiques avant d’être repris par l’exécutif.

Dans les couloirs, les griefs se concentrent moins sur l’existence de l’intersession — mécanisme classique de la vie parlementaire — que sur le symbole : des élus fraîchement mandatés, attendus sur le terrain, qui disparaissent rapidement de la scène publique. Les partisans de la pause rétorquent que le travail ne s’arrête pas totalement, entre suivi des textes, préparation des prochains débats et activités en circonscription.

Sauf convocation exceptionnelle, la prochaine grande séquence parlementaire est attendue au premier jour ouvrable de mars, date d’ouverture de la première session ordinaire, dite « des lois ». D’ici là, la question demeure entière : comment concilier respiration institutionnelle et exigence de redevabilité, alors que l’opinion réclame des élus visibles, présents et pleinement engagés.

@info241.com
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