Gabon : Les ministres élus au Parlement sommés de démissionner avant le début de leur mandat !
			Le ministre de la Réforme des institutions et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang, a tenu ce lundi après-midi à Libreville une mise au point importante concernant le sort des membres du gouvernement élus au Parlement. Cette précision intervient au lendemain de la présentation officielle du réaménagement du calendrier institutionnel marquant la fin de la transition et la mise en place complète de la Ve République.
         
	
	
	
Selon le ministre, la nouvelle Constitution impose une séparation stricte entre les pouvoirs exécutif et législatif. « Conformément à l’article 73, les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice d’un mandat parlementaire. Les ministres élus devront donc démissionner avant la mise en place du Parlement, ou renoncer à leur mandat et céder la place à leurs suppléants », a-t-il déclaré. Cette mesure, a-t-il poursuivi, vise à garantir la clarté et la loyauté institutionnelle dans la conduite des affaires publiques.
21 ministres candidats, 17 élus et 4 battus
D’après les résultats des législatives, 21 membres du gouvernement Oligui Nguema I figuraient parmi les candidats aux élections législatives des 27 septembre et 11 octobre 2025. Parmi eux, 17 ont été élus députés, tandis que 4 ont été battus. Les ministres victorieux devront donc, dans les prochains jours, choisir entre leur siège au Parlement et leurs fonctions exécutives, conformément aux exigences constitutionnelles.
François Ndong Obiang a précisé que cette disposition n’est pas punitive, mais découle directement du principe de séparation des pouvoirs. « Le président de la République, chef de l’État et chef du gouvernement, tient à ce que les responsables publics respectent scrupuleusement les textes. C’est une question de cohérence et de crédibilité pour la Ve République », a-t-il insisté.
Un calendrier institutionnel strictement encadré
Le ministre a également rappelé les grandes échéances du calendrier réaménagé : la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale le 17 novembre, celle du Sénat le 24 décembre, puis la prestation de serment des membres de la Cour constitutionnelle le 30 décembre 2025, qui marquera la fin officielle de la transition. Il a exhorté les ministres concernés à se conformer avant ces dates afin d’éviter toute situation d’incompatibilité juridique.
Des démissions ou pas qui augure un futur remaniement ministériel au mois d’ici au 17 novembre pour tenir compte des départs de certains ministres, à défaut d’un remaniement complet de l’équipe gouvernementale actuellement dirigée par la vice-président du gouvernement Alexandre Barro Chambrier, lui même élu député au cours de ces joutes électorales. Les prochains jours s’annoncent animés pour la vie politique gabonaise.
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