Démenti

Présidentielle gabonaise le 2 septembre : Matha dément le « scoop » de JeuneAfrique

Présidentielle gabonaise le 2 septembre : Matha dément le « scoop » de JeuneAfrique
Présidentielle gabonaise le 2 septembre : Matha dément le « scoop » de JeuneAfrique © 2023 D.R./Info241

L’annonce mardi par l’hebdomadaire JeuneAfrique de la date du 2 septembre comme celle arrêtée par les autorités gabonaises pour la tenue de la présidentielle n’a pas été confirmée par le gouvernement. Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a démenti hier cette information, rappelant au passage que seul le Centre gabonais des élections (CGE) avait la main sur une éventuelle date. Celui-ci semble attendre patiemment la matérialisation en textes législatifs les « consensus » de la Concertation politique de février.

Moov Africa

JeuneAfrique s’est-il royalement fourvoyé ou a-t-il seulement avancé la date qui se susurre dans les couloirs du palais présidentiel gabonais où il est bien introduit ? Après avoir surpris mardi par son scoop sur la date de la présidentielle couplée aux législatives, les autorités gouvernementales elles ne confirment pas les dires de l’hebdomadaire panafricain basé en France.

« La date qui a été publiée par Jeune Afrique concerne Jeune Afrique », a sèchement répondu mercredi Lambert Noël Matha interrogé par des journalistes à la sortie du conseil interministériel convoqué hier matin à la primature. Laissant ainsi la paternité de ce scoop à leurs auteurs certainement tapis au sein du palais présidentiel. Le ministre a renvoyé à l’article 74 du Code électoral gabonais.

Cet article stipule que «  le Centre gabonais des élections arrête la date de la convocation des électeurs. Cette date est matérialisée par décret pris sur proposition du ministre de l’Intérieur. La publication au journal officiel ou dans un journal d’annonces légales du décret de convocation doit être effectuée au plus tard trente jours avant le scrutin  ». Un CGE qui n’a toujours pas avancé de date malgré que l’échéance se rapproche à grand pas.

A y regarder de près, le CGE attend le feu vert du gouvernement et du ministère de l’Intérieur engagé dans une course contre la montre pour traduire en actes règlementaires plusieurs modifications issues de la Concertation politique de février dernier. Sans parler du retard pris dans la révision de la liste électorale. Une fois ces textes approuvés par le Parlement, le CGE devrait fixer une date pour la tenue des différents scrutins attendus pour cette fin d’année.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article